Silence ! On tourne !

Mardi 7 Mai, en arrivant de bon matin des panneaux et des balises indiquent avec précision l'entrée du chemin d'accès véhicules qui passe si souvent inaperçu pour les visiteurs.

Plus haut des transports équestres stationnent sur le premier espace de parking. Après la barrière, celui de droite est occupé par un grand barnum avec des tables et un camion restaurant:

Le pré de la fête est envahi de camions ateliers, véhicules divers et groupe électrogène, il y a même un centre d'accueil:

Dans l'espace sous le puits se trouvent des camions loges:

Sur la gauche, sous les arbres, ont été installés des enclos pour Poly et ses doublures:

Plus haut dans le Castrum une caméra filme quelques plans larges tandis qu'un étrange 4X4 fait d'incessants allers-retours entre les camions-ateliers et le lieu de tournage, chargé de pièces ou d'accessoires:

Sur la plateforme de l'ensemble Palatial a été installé un mur décor dont une décoratrice est en train de fignoler l'apparence:

Une construction occulte l'entrée de l'ensemble Palatial à l'intérieur duquel une embouchure de grotte a été installée:

Le porche a lui aussi été transformé, muni d'une porte et flanqué d'un faux mur:

Revenons dans la cour où nous croisons le metteur en scène, Nicolas Vanier, en grande discussion pour la préparations des plans de tournage:

Tandis que des technicien s'affairent, deux cameramen perchés sur un échafaudage filment de l'autre côté du mur où l'on retrouve la seule vedette du film que l'on vous montrera (pour conserver le mystère jusqu'à la sortie du film) le poney "Poly":

Ne vous y trompez pas, c'est bien une vedette, d'ailleurs il dispose d'une coiffeuse personnelle qui s'occupe de sa crinière, postiche car, comme il a aussi ses doublures, l'apparence de chaque animal se doit d'être identique:

Cette séquence de tournage étant terminée, la cour s'anime d'un coup et une foule de techniciens entreprend de démonter l'échafaudage et de transporter tout le matériel sur un autre point du Castrum. La cour étant libre, deux opérateurs en profitent pour filmer les structures du château avec un drone:

Pendant ce temps toute l'activité s'est déplacée près de la tour nord. Soudain un cri "silence demandé, moteur", chaque technicien se fige, le traditionnel "clap" retentit puis "action" et les acteurs s'animent:

Une remarque du metteur en scène et l'on reprend l'action jusqu'à ce qu'il soit satisfait.                                 Mais le temps passe et tout le monde se retrouve au restaurant, nous y compris car nous avons gentiment été invités, ce mardi nous partagerons la table avec l'équipe municipale venue prendre la température de l'évènement:

Après le repas, l'activité reprend de plus belle. Tous les recoins du château sont concernés par un bout de scène, la façade de l'Ensemble Palatial, le porche, le four et même le jardin médiéval et le village:

Le mercredi ayant été exécrable, le tournage reprend le jeudi sous un ciel grisâtre, qu'à cela ne tienne dans le cinéma on a les moyens de compenser l'absence de soleil. D'énormes projecteurs et des panneaux réfléchissants sont mis en place:

Les dernières scènes se tourneront le vendredi pour rattraper la journée perdue:

Durant ces trois jours nous n'avons rencontré que des gens particulièrement sympathiques, toujours prêts à répondre à nos questions. Nous avons croisés quelques vedettes et même un ancien président, mais nous ne vous en révèlerons pas plus pour ne pas déflorer l'évènement. Rendez-vous en décembre 2020 dans les salles obscures pour apprécier l'histoire et tâcher de repérer les lieux de tournage.